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Parisien de la rive gauche, son diplôme de l’ESC Rouen en poche, Serge Bourgeois débarque à Barcelone fin 1973 pour créer une filiale du groupe Hachette dans le secteur de la formation continue. A partir de 1977 ce Barcelonais d’adoption exerce plusieurs postes de direction dans des entreprises de transport international de marchandises et de logistique jusqu’à son départ en retraite en 2010. Très impliqué dans le tissu économique local et intercommunautaire, il a été trésorier de la Chambre de Commerce Française de Barcelone de 1986 à 2014.
Il se consacre depuis de nombreuses années à la vie associative. A ce titre, il est Président de la Société Générale Française de Bienfaisance de Barcelone dont la mission essentielle est de venir en aide aux Français et binationaux en situation de précarité. Il occupe cette fonction depuis 2014, après en avoir été Trésorier et membre du conseil d’administration. Il est également Vice-Président de la Fondation Ecole Française Ferdinand de Lesseps depuis la même date. Enfin, il siège au conseil d’administration du groupe des Fondations Sant Pere Claver (hôpital, service sociaux, et de tutelle).
Il a été fait chevalier de l’ordre national du Mérite en mai 2016.
Marié à une Catalane de Barcelone, Serge est père de 4 enfants et 8 fois grand-père. Il consacre ses loisirs à la randonnée et au ski alpin l’hiver et s’enorgueillit d’être un grand voyageur, un mélomane et un lecteur assidu. Il parle 4 langues, le Français, l’Espagnol, le Catalan et l’Anglais.
Féru d’histoire, il vient de réaliser l’un de ses rêves en publiant le livre “Les Français de Barcelone, du XVe au XXe siècle, ombres et lumières.” Ce livre, écrit par Guillaume Horn, à partir d’archives locales et consulaires, sauve de l’oubli la mémoire de la communauté française, ses heurs et malheurs au cours des siècles passés. Il permet, selon les termes de Serge, de “comprendre certaines mentalités de l’époque, parfois condescendantes et ethno-centrées, mais aussi empreintes de bonté et d’une croyance acharnée dans le progrès.”